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All Of Me ❀ Aumaric Cyriel Montrose

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Ven 28 Aoû - 15:28
Temperance G. Montrose
I don't want to stay a princess, I want more, I want to be a queen
I don't want to stay a princess, I want more, I want to be a queen
ARRIVÉE DANS LE NORD : 13/08/2015
PARCHEMINS : 8
POUSSIÈRE DE FEE : 110
RESIDENCE : Dans mes appartement au sein du Château de Roseclair en train de m'admirer dans mes nombreux miroirs
FONCTION : Une femme qui excelle dans une fonction destiné aux hommes est une chimère? Je vous conseille de bien être assis mes chers petits sexistes, car je suis depuis deux printemps la Première Ambassadrice de la famille royale Montrose au sein du monde d'Enarya. Je suis à la fois le porte-parole du Roi mon père Alberic III, ainsi que la personne qui s'occupe d'entretenir les rapports internationaux que ce soit politiquement, économiquement ou culturellement parlant, ou encore signer et négocier de nombreux traités ainsi que sceller des alliances en ces temps sombres. Mon charisme, mon honnêteté et mon ambition de devenir une femme de pouvoir influente m’ont poussé dans cette voie où mon père me fait une confiance aveugle. Ma place dans le royaume me fait donc énormément voyagé que ce soit seule ou plus souvent accompagnée par mon frère aîné Cyriel et rarement avec mon géniteur.
HUMEUR : J'ai une furieuse envie de faire mes preuves pour me faire une place de choix dans ce monde, devenir quelqu'un de par mes propres moyens, et pourquoi pas être une reine?
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Temperance G. Montrose
ALWAYS WEAR YOUR INVISIBLE CROWN

All Of Me
Give your all to me, I'll gives my all to you. You're my end and my beginning even when I lose, I'm winning. 'Cause I give you all of me and you give me all of you


Il me tendit une main qui se voulait rassurante malgré l’anxiété et l’angoisse que tout son être me procurait, et pourtant j’y posai mes délicats doigts avec confiance car j’étais irrésistiblement attiré par cet homme sans visage à la fois lugubre et mystérieux. Le vent frais fouettait mon visage qui ne reflétait plus les doux reflets du soleil mais qui était devenus aussi pâle que la porcelaine, je ne ressentais néanmoins nullement le froid de cet endroit des plus hostiles car j’étais comme hypnotisé par le regard océan de celui qui m’amenait dans des appartements où le luxe était le maître mot. Comment avais-je fais pour passer d’une tempête de vent glaciale à une chambre aussi agréablement décorées de tous les trésors de notre monde? Cette question resta sans réponse dans mon esprit, car l’attraction de mon interlocuteur était de plus en plus forte, ce dernier me poussa sur un lit aussi moelleux que confortable et entama de détacher les lacets de ma robe d’une main habile et experte, fixant la profondeur de ses pupilles bleues j’étais comme attirée par un danger imminent me faisant certes frissonné d’effrois mais faisant naître une attirance malsaine et nuisible ; j’étais tel Icare s’approchant trop près du soleil et j’allais me brûler les ailes au contact de sa peau aussi chaude que le souffle d’un dragon. Ces lèvres commencèrent doucement à effleurer mes lèvres lorsque un jet de lumière vint m’éblouir me ramenant à la douce réalité.
Ouvrant doucement les paupières, j’eus besoin de quelques minutes de réflexion pour me rendre compte que je venais de faire un rêve érotique, pensée qui me fit immédiatement monter le rouge aux joues. Comment étais-ce possible? Et surtout pourquoi? Je n’étais pourtant nullement attiré par aucuns hommes de ma connaissance, certes je m’amusais à séduire des hommes dont le physique était plus qu’acceptable mais sans jamais avoir de réels sentiments à leur encontre. Cela était peut-être un rêve prémonitoire? J’ai eu ouïe dire que ce genre de choses pouvait arriver à n’importe qui n’importe quand pour n’importe quelle raison. Mais cela signifierais quoi? Que j’allais rencontrer un homme capable de me dompter et m’envoûter au point de le laisser prendre possession de ma pureté? Non, je m’interdisais ce sentiment qu’est l’amour envers un éventuel prétendant tant que je n’aurais pas accompli mon destin qu’est de devenir une femme influente dans le monde d’Enarya.

Restant un moment perdus dans mes pensées à me triturer l’esprit pour comprendre la signification cachée de ce rêve - très agréable je dois l’admettre-  je ne me rendis pas compte que ma demoiselle de compagnie venait de prendre place à mes côtés et posa une main fraternelle sur mon épaule droite « Votre Altesse tout va pour le mieux? » je tournais la tête vers Aliénor qui semblait inquiète pour moi, cette attention de la part de cette jeune femme que je considérais telle une sœur me toucha « Ne vous en faîtes pas ma chère, j’ai un peu de mal à me réveiller » lui répondis-je d’un sourire sincère et chaleureux. Rassurée, la brunette se leva et se dirigea vers ma gigantesque penderie dont elle ressortit quelques minutes plus tard avec l’une de mes plus belles robes, celle que j’avais mise de côté pour mon tête à tête avec l’homme de ma vie, ma moitié, mon grand-frère préféré Aumaric Cyriel Montrose. Mes yeux s’écarquillèrent de stupeur, j’avais oublié le pique-nique que j’avais moi-même prévus pour notre retour respectif sur nos terres natales! Ce rêve plus qu’étrange m’avait fait omettre cet instant que je préparais à distance depuis plusieurs jours   « Ne vous en faîte pas Ma Dame, il vous reste encore trois heures, de plus Monsieur le Prince Héritier du trône n’est pas encore rentré de son voyage dans le Sud » les paroles de la Faerie me rassurèrent, je la laissa donc me faire la toilette et me vêtir, j’avais toute confiance en elle je savais très bien que cette dernière allait me rendre plus belle que jamais - si cela est possible, je suis tellement sublime en temps normal - pour le seul homme au monde pour qui je ressens un aussi fort sentiment.
Il me fallut subir la douloureuse épreuve du corsage auquel je m’habituerais jamais, de maintien lors de l’enfilage des apparats se trouvant en dessous de la robe et pleins d’autres épreuves durant toutes ensembles presque une heure pour que je puisse enfin admirer mon reflet des plus parfait dans l’un de mes plus grands miroirs. Me regardant sous toutes les coutures, je souris en me trouvant une certaine ressemblance avec une jeune mariée ; rien n’est trop beau pour mon frère! En effet ma robe  était d’un blanc ivoire des plus pure et voluptueux parsemés de petits rubis et émeraude qui formaient sur tout le côté droit une sublime rose rouge dont les pétales se trouvaient sur mon corsage, et la tige parsemés de feuilles descendait le long de ma cambrure pour terminer à mes pieds. Ce sublime travail d’orfèvre fut réalisé par une de mes créatrices préférée qui avait mis plusieurs mois à la confectionner.  Mes pantoufles en verre rouge sang avaient été un présent de la famille Ashcroft pour mes vingt-deux printemps. Une fois cela fait, je m’installais à ma coiffeuse pour coiffer ma longue chevelure ondulé aux reflets or que je laissa libre avant d’enfiler avec l’aide d’Aliénor des tout petits diamants un peu partout me donnant l’air d’un ange descendus sur terre, puis je me maquilla que très légèrement en faisant rosir mes joues, faisant un léger contour de mes prunelles chocolat avec du noir et enfin mettant une petite touche de rouge sur mes lèvres vierge.
Enfilant des petits gants en dentelles se terminant au poignet, puis m’armant de mon petit sac ainsi que de mon ombrelle à l’effigie de la rose éternelle, je m’admirait quelques minutes devant l’un de mes nombreux miroirs avant de sortir de ma chambre pour retrouver la compagnie des plus dérangeante de mon garde du corps.

Arpentant les longs et immenses couloirs du Château de Roseclair, j’étais suivis de très près par la sangsue imposé par le Roi mon père ainsi que ma demoiselle de compagnie que je portais dans mon cœur. Je me dirigeais rapidement vers les cuisines pour vérifier à ce que mes exigences pour le pique-nique soient respectées et que tout soit prêt à être chargé dans mon carrosse. Fort heureusement pour mes nerfs, les cuisiniers talentueux de notre famille avaient préparés les plats favoris de mon frère d’amour, et s’étaient surpassés pour le petit gâteau surprise qui accompagnera notre dessert ; j’en salivais d’avance !
Une fois cela fait, je remerciais le chef avant de tourner mes talons qui se remirent à claquer dans l’une des nombreuses allées du château.  Je ne tardais guère à arriver devant l’immense et grandiose porte d’entrée de notre somptueuse famille devant laquelle mon carrosse or parsemés de la rose éternelle m’attendait. Ce dernier venait tout juste d’être chargé de tous les objets et ustensiles dont j’avais besoin de faire passer un merveilleux moment avec Aumaric. Toute heureuse, je montais dans mon carrosse où trois autres de mes dames de compagnie vinrent me rejoindre - ces dernières allaient aider mon garde du corps ainsi que les valets de pieds et le cocher à tout mettre parfaitement en place. Le fouet claqua et les chevaux d’un blanc pure partirent en direction des vignobles des Montrose. Le soleil était au rendez-vous pour cette journée exceptionnelle où j’allais pouvoir profiter pleinement de mon aîné que je vois moins souvent depuis que nous avons atteint l’âge des responsabilités. Il n’empêche que nous faisons tout pour passer du temps ensemble que ce soit au Val de Joly ou dans nos déplacements dans le monde d’Enarya, étant extrêmement proche et d’une grande complicité nous sommes aussi essentiels l’un à l’autre, Aumaric est le seul homme pour lequel je ressens un attachement et un amour aussi profond. Je mettrais tout en œuvre pour lui, pour le rendre heureux et réaliser ses rêves les plus fous et il le sait, je me considère un peu comme son ange gardien - même si ce terme l’amuse - car l’héritier du trône est tellement précieux à mes yeux.

Nous arrivâmes à destination une quinzaine de minutes plus tard, je descendis la première et commença à donner des directives sur un ton autoritaire et perfectionniste aux domestiques qui se devaient de créer un havre de paix en moins d’une heure pour mon tête à tête avec mon grand-frère. J’avais choisis de nous installer sur une colline d’herbes verdoyants non loin d’un grand arbre qui nous permettra de nous ombrager si le soleil nous gêne, de plus nous avions une magnifique vue d’ensemble sur les vignes que l’on voyait à perte de vue. Il fut installé de nombreux draps en soie blanche pour nous laisser un certain espace de mobilité, ainsi que de nombreux tapis, draps et cousins aux couleurs de la colombe. Des fauteuils très confortables avaient été disposés dans un coin à l’ombre et un autre au soleil, la décoration était essentiellement composé de fleurs, de bouquets, quelques livres traînaient ainsi que des vases et statues en marbre. Les mets avaient été disposés dans de nombreux paniers en osiers qui laissaient la surprise du plat à mon invité. Je n’avais pas fait venir un orchestre car le chant de la nature et des oiseaux nous suffisait largement.
En attendant la venue de mon frère bien-aimée, je m’étais installée - très difficilement - sur un des fauteuils très confortables pour épouser les doux reflets du soleil tout en lisant une pièce qui sera très prochainement adaptée sur les planches du théâtre royal. Je trépignais d’impatience de voir arriver Aumaric sur son fidèle destrier, j’avais hâte de lui sauter dans les bras et de passer une merveilleuse journée à ses côtés.

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Dernière édition par Temperance G. Montrose le Lun 31 Aoû - 11:52, édité 2 fois
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Dim 30 Aoû - 14:56
Aumaric C. Montrose
ET TA DÉBAUCHE NE LEURRE QU’UN INSTANT TON DÉSESPOIR CACHÉ.
ET TA DÉBAUCHE NE LEURRE QU’UN INSTANT TON DÉSESPOIR CACHÉ.
ARRIVÉE DANS LE NORD : 14/07/2015
PARCHEMINS : 12
POUSSIÈRE DE FEE : 25
FONCTION : Tu es le prince héritier de Val de Joly, celui qui héritera de tout par le biais de ton père. Tu as été élevé dans ce but, et à ce jour, tu as reçu le pouvoir de déclarer la guerre aux autres royaumes, de faire la paix, de diriger les actions de l'armée et de négocier et de ratifier les traités, les alliances et les accords internationaux.
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Aumaric C. Montrose
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All Of Me
Give your all to me, I'll gives my all to you. You're my end and my beginning even when I lose, I'm winning. 'Cause I give you all of me and you give me all of you


Poche violacée sous chacun de tes yeux, tu étais fatigué. Lasse de ne pas avoir dormi comme tu l'aurais voulu, mais surtout exténué de l'avoir maudit toute la nuit ; elle ; cette odieuse femme qui jadis avait tout détruit sur son passage. Dix longues années s'étaient écoulées, pourtant, la douleur était aussi vive qu'au premier jour, aussi virulente qu'au début, au point que ta poitrine te faisait encore horriblement souffrir. Tout avait été consumé par le feu du dragon, elle ne t'avait rien laissé d'autre que des cendres d'un noir aussi profond que le néant. Idiot. Imbécile. Voilà ce que tu étais. Ayant passé toute la nuit dans cette chambre qui fut autrefois la sienne, tu lui donnais de l'importance en étant aussi obsédé par elle. Tu avais expressément demandé qu'on garde ses appartements intacts depuis son départ, et tu avais gardé ce flacon à l'extrait de musc blanc auprès de toi pour te rappeler qu'elle odeur, elle avait. Tu n'étais pas juste qu'un simple crétin fini, apparemment, tu avais aussi des tendances masochistes. Mais c'était plus fort que toi, plus fort que toute raison. La sorcière était devenue ton obsession, ta Némésis, le centre de tous tes maux, tes sept fléaux. Alors comme à chaque fois que tu revenais à Roseclair après un de tes voyages qui te servaient uniquement d'échappatoire, tu avais passé une bonne partie de ton temps dans cette chambre. Saccageant ce qu'il y avait dedans, par colère, par frustration, pour qu'ensuite au petit matin ; les serviteurs remettent tout en ordre pour que tu puisses mieux recommencer le lendemain. Qu'est-ce qui ne tournait pas rond chez toi ? T'avait-elle rendu aliéné, te prenant le cœur en échange de la folie ? Souvent, tu te posais la question, après avoir constaté tous les dégâts que tu avais causés. « Majesté ... » Ton esprit perdu, retrouva finalement son chemin, et tu revins parmi les vivants, tournant ton visage vers l'homme qui t'appela. Archaon ; un de tes fidèles serviteurs. Te regardant avec compassion en constatant ton état délabré, il ne fit néanmoins aucun commentaire déplacé, ayant la décence de ne rien dire pour ne pas te brusquer. Quelle preuve de loyauté ! Et tu l'en remercias d'un simple sourire, comme tu le faisais à chaque fois qu'il te découvrait là, dans cette horrible chambre. « Je suis désolé, Archaon. Il semble que tu vas devoir encore nettoyer derrière moi ... » Il t'offrit alors une petite courbette, te disant silencieusement que ce n'était pas grave. Tu savais que tu détruirais mille fois cette pièce dans un avenir proche, et qu'il allait mille fois nettoyer derrière toi. Et tu ne l'avais jamais remercié que par des sourires. Quel ignoble prince tu faisais ! Le pire, c'est qu'il t'était toujours loyal, aussi dévoué qu'au premier jour et qu'il le resterait jusqu'à la fin des temps. Et ce n'était pas le seul. Orphée était l'exemple parfait. Tu ne les méritais pas, tu le savais mieux que personne. Or, étant égoïste, tu n'as jamais su les libérer de ton joug. Le prince avait-il peut de se retrouver seul ?

« Majesté, je suis ici pour vous rappeler que vous avez un pique-nique tenu par la Princesse Temperance aujourd'hui. Si vous tardez trop, vous serait en retard … Et il serait mal aisé de la faire attendre davantage ... » Sourire taquin, le jeune homme connaissait bien ta sœur – depuis des années - pour savoir qu'il était capital de ne jamais faire attendre sa royale personne, impatiente qu'elle était. Prenant ton verre de vin, et constatant qu'il était vide, tu te tournas vers la carafe, tout aussi vide que le verre. « Le vin transforme le plus agréable des gentlemens en horrible goujat … Et les plus tendres frères, en salaud de première … Il serait inconvenant que je boive un dernier verre, n'est-ce pas ? » Question rhétorique. Tu ne voulais pas que Temperance te voie dans cet état pitoyable. Tu ne voulais pas qu'elle puisse discerner toutes tes faiblesses, et tes craintes les plus sombres. Tu ne voulais pas qu'elle connaisse cet Aumaric, mais quel garde cette image du frère parfait, un peu idiot sur les bords certes, mais aimant sa sœur de manière déraisonnable. L'ivrogne, le colérique, l'épave. Celui-là devait rester au placard. Tu n'aimais pas particulièrement lui cacher des choses, d'ordinaire, te dévoilant à elle comme un livre ouvert. Néanmoins, tu voulais la préserver de ta dépravation, et de ta déchéance. Qu'elle en ait vent, et toute la famille allait être au courant. Et tu ne voulais inquiéter personne, tout simplement. Car au risque d'être un prince imparfait, tu avais le mérite de toujours t’inquiéter pour ta famille. Toujours. Priorité absolue, comme le reste de ta fraternité. Te levant alors, ton serviteur t'informa qu'il t'avait fait couler un bain, et te rendant aussitôt dans tes appartements pour y plonger dedans, tu t'habillas ensuite. Si d'ordinaire, tu te fichais bien de tes vêtements étant un voyageur plus qu'un noble, tu essayais pourtant de toujours prendre soin de ton apparence en étant au Val de Joly. Les mœurs voulaient que tout soit beau et joli dans ton pays, et étant le prince héritier ; tu te devais de prendre un minimum soin de ton image. Cela t'embêtait par moment, mais tu ne te laissais pas vraiment le choix. Surtout que la dame qui allait te tenir compagnie toute la journée avait l’œil acéré pour tout ce qui touchait à la bienséance et aux vêtements. Reine de la mode, ta sœur n'allait pas se gêner de faire des remarques acerbes sur ta tenue si elle la jugeait de mauvais goûts.

Ainsi, fin prêt tu te présentas à Archaon, qui approuva. « Inutile de me préparer une voiture. J'irais seul à cheval. » Tu avais horreur des carrosses. S'ils étaient bien utiles pour les dames aux longues robes ou pour les plus fainéants, toi, tu te sentais vite étouffer dans de si petits habitacles. Et puis, il faut le dire, tu préférais nettement sentir le vent te caressait le visage en pleine chevauchée. Le grand air, tu l'avais toujours apprécié. Et bon aventurier, tu appréciais grandement les décors que pouvaient t'offrir le monde assis sur le dos d'un simple cheval. Acquiesçant alors à ta remarque, il n'en fit rien. De toute manière, il n'en aurait certainement même pas eu l'idée te connaissant bien pour savoir qu'il était plus utile de te préparer ta monture préférée, qu'un horrible carrosse. Descendant alors aux écuries, tu caressas quelques instants ton fidèle destrier avant de le monter, de manière habile puis tu partis finalement. Ton adorable sœur avait décidé que votre pique-nique allait se dérouler dans les vignobles royaux. Décision des plus judicieuses selon toi, cet endroit était de toute beauté ! Effectivement, tu appréciais le lieu, certes parce qu'il offrait un succulent vin – spécialité du Val de Joly -, mais également pour son panorama époustouflant. Et après une vingtaine de minutes, tu arrivas finalement à bon port. Tu connaissais le Val comme ta poche. Chaque branche, chaque pierre, et chaque fleur ne t'étaient pas inconnues pour avoir depuis ton plus jeune âge exploré de fond en comble le pays que gouvernait ton père, le Roi.

Descendant de ta monture d'une habile galipette, tu vis la silhouette de ta sœur, et tu accourut vers elle. Elle était assise sur un banc, au milieu d'un décor dont elle donna certainement le ton. D'un blanc immaculé, rien ne fut laissé au hasard, et la sachant perfectionniste jusqu'au bout des ongles, il te fut aisé de savoir qui avait tout préparé … Du moins, tout planifié. Esquissant un grand sourire à la vue de ta cadette, tu lui laissas le temps de se mettre debout pour la prendre dans tes bras. Tu savais que l'horloge avait tourné et que tu étais malheureusement en retard. « Il semble que je ne sois pas en avance, un vrai goujat ! Mais tu sais que j'aime me faire désirer. » La taquinerie sonnait dans ta voix, et d'un geste tendre de la main, tes doigts se glissèrent doucement sur son joli menton, pour qu'elle daigne te regarder. Ce geste affectif était systématique pour chacune de tes sœurs. Tu les analysais pour voir si elles allaient bien, tout simplement. « Tu es ravissante ! » Effectivement ! Et c'était peu dire ! La belle était apprêtée pour aller au bal de l'année ! Et tu l'admiras. Comme tout Montrose, Temperance était de toute beauté, et depuis toujours, tu avais si apprécié cette qualité chez elle. « Tu t'es donné beaucoup de mal pour un simple pique-nique. » Ce n'était pas un reproche, mais une constatation.

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Mar 1 Sep - 10:04
Temperance G. Montrose
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ARRIVÉE DANS LE NORD : 13/08/2015
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FONCTION : Une femme qui excelle dans une fonction destiné aux hommes est une chimère? Je vous conseille de bien être assis mes chers petits sexistes, car je suis depuis deux printemps la Première Ambassadrice de la famille royale Montrose au sein du monde d'Enarya. Je suis à la fois le porte-parole du Roi mon père Alberic III, ainsi que la personne qui s'occupe d'entretenir les rapports internationaux que ce soit politiquement, économiquement ou culturellement parlant, ou encore signer et négocier de nombreux traités ainsi que sceller des alliances en ces temps sombres. Mon charisme, mon honnêteté et mon ambition de devenir une femme de pouvoir influente m’ont poussé dans cette voie où mon père me fait une confiance aveugle. Ma place dans le royaume me fait donc énormément voyagé que ce soit seule ou plus souvent accompagnée par mon frère aîné Cyriel et rarement avec mon géniteur.
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Les écrits dont je m’étais imprégnée relataient une histoire d’amour en apparence impossible entre un homme et une femme qui se haïssaient mutuellement du plus profond de leur être, mais néanmoins invraisemblablement fou l’un de l’autre. Ne souhaitant guère avouer leurs sentiments et ainsi se mettre à nue devant l’autre, ils se livrèrent donc un duel des cœurs sans merci en essayant de faire naître la jalousie aux bras d’un rival en flirtant avec un autre. Cette pièce à la fois comique, emplit de messages cachés concernant la complexité des sentiments et surtout le faîte de les assumer au grand jour, l’envie et l’impatience de connaître la fin de ce livre prit possession de tout mon être qui souhaitait secrètement que les deux amants trouvent vivent au grand jour leur amour éternel et passionnel. Vous me trouvez trop optimisme? Peut-être bien, je dois avouer que j’ai l’espoir secret que les histoires à l’eau de rose dont je suis une lectrice assidue est une fin positif, ce qui me fait toujours rêver même si je n’accepte et n’accepterais jamais de prendre époux tant que je n’aurais pas réussis à exister par moi-même, devenir une grande femme de pouvoir que le peuple respecteras et admireras au plus haut point de par ma beauté à damner les dieux, mon intelligence, mon sens de la justice et ma futur habilité à manier les armes - enfin lorsque Tristan aura finis son anciennement et que je me serais entraîner maintes et maintes fois. Déterminée à réaliser mon souhaite le plus cher, je pouvais compter sur le soutien de mon père qui avait finis par admettre mon charisme et mon sens de la diplomatie en me donnant un poste très important pour le Val de Joly, celui de la Première Ambassadrice de notre royaume, en tant que représentante du roi Albéric III j’avais la charge de m’occuper des relations intercontinentales entre les différents continents d’Enarya concernant les attentes plus ou moins fragiles, des négociations quant aux commerces de nombreuses denrées et de boissons, ainsi que la sécurité de nos cités et routes pour la bonne circulation du peuple dans notre grand monde aussi sublime que dangereux à certains moments. De plus, je pouvais compter sur le soutien sans failles de mes frères aînés Aumaric et Lysandre auprès desquels je suis le plus proche, tandis que le second se porte volontaire pour m’accompagner et assurer ma sécurité lors de mes voyages politique lorsque son temps libre le lui permet, l’aîné de la famille royale Montrose m’as toujours soutenus avec ferveur dans toutes les démarches plus ou moins grotesque que je mettais en œuvre depuis notre plus tendre enfance et, même si il accepta difficilement mon refus catégorique de me marier et d’enfanter, ce dernier prit toujours ma défense et fut à chaque foi présent pour moi dans les bons moments comme dans les mauvais, je sais que je peux compter sur son oreille attentive pour me confier, ainsi que sur son immense amour fraternel envers moi dépassant l’entendement aux yeux des ignares ; il est ma moitié, le seul qui me comprends à la perfection et en qui je peux avoir une confiance aveugle, je le suivrais n’importe où dans tous ces choix car il est comme une partie de mon âme.

En pensant à l’héritier du trône, mes yeux chocolat quittèrent les pages de mon manuscrit pour observer l’horizon attentivement à la recherche de la silhouette musclée de l’habille cavalier qu’est Aumaric sur son fidèle destrier. Je continuais à regarder avec attention les environs, mais rien n’apparaissait au loin. Déçue du retard de mon aînée, je jetais avec colère et frustration ma pièce de théâtre sur un des nombreux coussins qui composaient la décoration sophistiquée et luxueuses qui avait été mise en place par mes serviteurs sous mes directives car à mes yeux rien n’était trop parfait pour mon frère. Serrant les poids pour essayer d’apaiser cette impulsivité faisant partit de mon caractère me donnant envie de casser tout ce qui se trouvait autour, je me mise à respirer doucement en me persuadant que l’homme que j’aime et admire le plus au monde était sans aucuns doutes en train de s’apprêter de ses plus beaux apparats et ainsi soigner sa royale apparence rien que pour la journée que nous allions passés rien que tous les deux. Mon livre fut discrètement ramassé par l’une de mes demoiselles de compagnie qui prit soin de vérifier que ce dernier n’avait pas été abîmé par le choc de ma violence, et tapota doucement mais sûrement le coussin qui avait été victime de mon impulsivité pour le regonfler à la perfection.
Une fois que je retrouvais mon calme olympique, je m’installais de nouveau sur un des nombreux fauteuils très confortable mais cette fois-ci à l’ombre pour ne pas fragilisé mon teint parfait et radieux. Je me mise à observer d’un air absence le magnifique panorama qui s’offrait à moi, les vignobles royaux étaient d’une beauté à couper le souffle, un des plus formidables endroits de notre royaume, tellement poétique et remplit d’histoire plus ou moins farfelus que les vieillards de Castelmaure aiment narrer aux jeunes enfants les écoutant avec ferveur et attention. Me perdant dans mes pensées, je me surpris à repenser aux rêves érotiques déstabilisant qui avait hanté mon sommeil la nuit dernière, à qui appartenaient donc ces hypnotiques pupilles bleu ciel? Je me surprise moi-même à me mordiller la lèvre inférieur d’envie et à sentir le rouge me monter aux joues.

Un hennissement familier vint me tirer soudainement de ma torpeur, le fidèle destrier de mon frère tant attendus était enfin là, Aumaric était enfin là! Je le vis à quelques mètres de moi descendre avec l’habilité et la souplesse que je lui connaissais de son cheval qui fut pris en charge par les serviteurs qui avaient dressé ce fabuleux décor de rêve il y a quelques heures plus tôt. Me ressaisissant, je me levais difficilement à cause de ma volumineuse robe de luxe à la beauté digne des plus beaux bals royaux voir même d’une mariée. Mon aîné avait déjà commencé à courir vers moi pour me serrer affectueusement dans ses bras comme à son habitude, il ralentit néanmoins pour me laisser le temps de prendre assez d’élan pour sauter dans ses bras tel une enfant immature. Réfugiant mon visage dans le creux de son cou humant son doux parfum à la fois virile et floral que j’aimais tant et que me faisais me sentir en sécurité, oui dans ses bras je ne craignais rien ni personne. Comme si le temps c’était arrêté je pris le temps te caresser de mes longs doigts fins les cheveux bruns et d’une douceur sans pareil à la nuque de mon frère préféré, ce qui était évidemment un signe d’une immense affection à l’égard de ma moitié « Il semble que je ne sois pas en avance, un vrai goujat! Mais tu sais que j'aime me faire désirer. » ces paroles me firent sourire et échapper un petit rire d’amusement, Aumaric savait parfaitement plaisanter même dans les situations qui me rendaient folle « Ta présence auprès de moi te pardonne ce léger retard cher frère » lui susurrais-je à l’oreille avec une douceur dont je ne faisais preuve qu’en sa compagnie. Desserrant mon étreinte des plus affectueuses, je laissais mon aîné effectué son rituel de grand-frère qui pratiquaient avec toutes nos sœurs et moi-même ; prenant mon fin menton dont la couleur reflétait le doux rayonnement du soleil, il scruta avec bienveillance et amour mon visage pour juger de par lui-même si je me portais au mieux « Tu es ravissante! » résuma-t-il en une courte et brève phrase qui me fit l’effet d’un sublime alexandrin d’amour qu’un courtisant récitait à la belle de son cœur. Souriant avec émotion, mes joues virèrent légèrement au rosé en réponse de ce compliment des plus touchants, embrassant avec douceur avec délicatesse la joue parfaitement rasé de mon aîné de mes lèvres vierges « Quant à toi, tu es la définition par excellence du terme parfait » lui dis-je de ma voix cristalline emplit d’amour et d’honnête, j’ai toujours eu tendance à idéaliser mon aîné qui est pour moi l’être suprême, tous ces dires sont paroles d’évangiles, et pourtant j’étais très bien placé pour connaître les démons et les malheurs que Aumaric avaient vécus au fil des années, la vie ne l’avait guère comblé au tout point. Se confiant sans gêne à moi depuis toujours, je le connaissais par cœur, je lisais en son âme comme dans un livre ouvert et devinait très facilement lorsqu’il était tracassé par des sujets plus ou moins sensibles.
Le scrutant d’un regard critique de haut en bas pour analyser sa tenue vestimentaire, je fus heureuse de constater que l’héritier était presque aussi irrésistible que moi, ses vêtements l’on allait à merveille en mettant en valeur la belle musculature du preux combattant qu’il était, ce qui lui donnait une prestance des plus sublimes. Je ne pus néanmoins m’empêcher de remettre correcte son col qui n’était pas complètement symétrique. Rien ne pouvait échapper à mon regard d’experte de la mode, même pas un petit fil de couture disgracieux! « Tu t'es donné beaucoup de mal pour un simple pique-nique. » souriant de toutes mes dents, je fus heureuse de constater que la mise en place des plus sophistiquée et confortable mis en place pour notre pique-nique lui plaisait, enlaçant mon bras dans le sien avec douceur et grâce, je l’accompagnais jusqu’aux nombreux draps et cousins d’un blanc pur décoré de nombreuses fleurs, broderies, vieux manuscrits ainsi que des paniers en osier voilant les plats favoris d’Aumaic, surprise qui allait sûrement lui plaire « Rien n’est trop beau pour ta royale personne mon cher et tendre frère » lui répondis-je en plantant mon regard dans le sien, je ne pus m’empêcher de remarquer des petites poches de fatigue légèrement voilés sous les yeux chocolats de mon frère préféré. Manquait-il de sommeil? Mon visage se crispa légèrement en me demandant quelle était la cause de ce léger défaut sur son visage aussi angélique et merveilleux. J’espérais juste que ce n’était pas le fantôme de son ancien amour, de cette garce de dragonne qui continuait à la hanter…

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All Of Me ❀ Aumaric Cyriel Montrose

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