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qui veut tout pouvoir doit oser tout enfreindre.

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Lun 20 Juil - 2:24
Maeryn S. Thornsfield
we can reign like the kings & queens of better yesterdays
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ARRIVÉE DANS LE NORD : 20/07/2015
PARCHEMINS : 5
POUSSIÈRE DE FEE : 0
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Maeryn S. Thornsfield
ALWAYS WEAR YOUR INVISIBLE CROWN




qui veut tout pouvoir doit oser tout enfreindre..

l'amour est toujours un jeu à but lucratif
AUMARIC ✧ MAERYN


C'était non sans une certaine appréhension que Maeryn avait accepté de se rendre au château de Roseclair. En effet, son futur époux l'avait conviée à se rendre à Val de Joly le plus tôt possible afin de débattre de leurs fiançailles auprès de la famille royale et plus particulièrement auprès du père d'Aumaric. La jeune femme avait donc emprunté un des carrosses royaux des Thornsfield afin de se rendre là-bas. Parmi la multitude de carrosses disponibles, elle avait opté pour un vert foncé simple et passe-partout, elle ne tenait absolument pas à se faire pillée par le premier malfrat venu, néanmoins, on pouvait apercevoir le somptueux blason de la famille Thornsfield  peint sur la portière avant, ce qui suffisait la plupart du temps à dissuader n'importe quel délinquant. Maeryn n'eut pas à dissimuler ce voyage puisque la quasi-totalité des membres de la famille royale étaient en déplacement, elle n'avait donc pas à se soucier de Vassilissa, qui lui aurait posé des questions gênantes sur le pourquoi d'un voyage au Val de Joly.

La brune était adossée à la fenêtre et arborait un air pensif. Elle se posait encore des questions sur le bien fondé de leurs fiançailles. Certes, elle aurait tout ce qu'elle avait toujours désiré durant sa vie, à savoir un mari, le pouvoir et la possibilité de s'éloigner de ses cousins, mais au-delà de ça, elle devra sous peu quitter ses frères et sœurs qu'elle aime par-dessus tout, la terre de son enfance et elle devra également épouser un homme dont elle n'est pas amoureuse. Aumaric à beau être incroyablement séduisant, elle ne se fait pas d'illusions sur la nature de ses sentiments à lui. Elle est évidemment au courant, tout comme le reste du royaume, que sa chère cousine et son futur époux étaient promis à des jours heureux en tant que maris et femme, mais qu'ils s'étaient finalement séparés en très mauvais termes. Elle avait donc deviné que, tout ce qu'Aumaric attendait d'elle, était de rendre Vassilissa folle de jalousie et il faut bien avouer que cette idée ne déplaisait pas tant que ça à la jeune femme. Ce qui lui déplaisait en revanche, était que le fait qu'une fois unie au souverain de Val de Joly, Maeryn n'aurait d'autres choix que de tomber amoureuse de son mari ou de se résoudre à ne jamais tomber amoureuse de qui que ce soit  C'était un risque et elle était prête à le prendre.

Au bout d’un certain temps, elle commença à distinguer au loin les magnifiques tours du château de Roseclair, dès lors, les battements de son cœurs s’accélérèrent et des pensées plus terrifiantes les unes que les autres traversèrent l’esprit de la jeune femme : Et si Aumaric l’avait fait venir afin de lui annoncer que leur mariage était insensé et l’éconduire promptement ? Et si la famille royale s’opposait farouchement à ce mariage, mettant en cause l’absence de sentiments des futurs mariés ? Maeryn frissonna à cette idée. Elle savait effectivement que son petit jeu ne tromperait personne au palais, la particularité magique de la famille royale étant de déceler le mensonge. Mais elle espérait qu’ils décèlent également qu’elle n’a pas de mauvaises intentions, et qu’elle est seulement une jeune femme ambitieuse et rancunière, pas un monstre d’orgueil et de vanité.

Lorsque le carrosse ralentit et que le cocher lui ouvrit la portière, Maeryn pût enfin humer le doux air du Val de Joly. La végétation était luxuriante et contrairement à Bramblesland, elle était totalement naturelle, ce qui ravissait les sens de la Thornsfield. Cette dernière remercia le cocher se dirigea d'un pas assuré vers le château, espérant croiser Aumaric le plus rapidement possible, ce qui lui éviterait de se sentir totalement perdue dans cette immense demeure.
Dans la cours du château se dressait de magnifiques jardins à la française, rivalisant de beauté et de régularité. Les somptueuses plantations étaient agencées en une figure géométrique complexe, il en exaltait une impression de perfection, le triomphe de l'ordre sur le désordre, de la culture sur la nature sauvage. La jeune femme entr'aperçut même un couple conversant au fond des majestueuses allées …

Une fois arrivée devant Le château, Maeryn saisit le grand heurtoir et le lâcha sur la luxueuse porte, ce qui provoqua un son sourd et profond. Quelques minutes plus tard, une femme de chambre apparue dans l'entrée, un sourire bienveillant sur les lèvres, faisant signe à Maeryn de la suivre. L'employée la conduisit dans une magnifique chambre d'accueil, où elle lui indiqua que le prince la rejoindra au plus vite, mais qu'il était en train prendre l'air à l'heure actuelle. Prenant congé, la femme de chambre  laissa Maeryn seule. Cette dernière s'était assise sur un fauteuil très ancien, tapissé de velours pourpre.

Au bout d'un moment, la porte pivota, laissant entrer le Prince héritier. Aussi séduisant qu'à l'accoutumé, la princesse lui adressa un sourire chaleureux, espérant en recevoir un en retour, ce qui aurait le mérite de dissiper ses craintes. Elle ne savait pas pourquoi tout cela lui tenait autant à cœur, effectivement, une couronne était en jeu, mais même si pour on ne sait quelle raison, elle finissait par rentrer chez elle tout aussi misérable qu'avant, elle n'aurait au moins pas provoqué d'incident diplomatique au sein de la famille Thornsfield. Et si elle en avait plus à y perdre qu'à y gagner ?

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Lun 20 Juil - 11:17
Aumaric C. Montrose
ET TA DÉBAUCHE NE LEURRE QU’UN INSTANT TON DÉSESPOIR CACHÉ.
ET TA DÉBAUCHE NE LEURRE QU’UN INSTANT TON DÉSESPOIR CACHÉ.
ARRIVÉE DANS LE NORD : 14/07/2015
PARCHEMINS : 12
POUSSIÈRE DE FEE : 25
FONCTION : Tu es le prince héritier de Val de Joly, celui qui héritera de tout par le biais de ton père. Tu as été élevé dans ce but, et à ce jour, tu as reçu le pouvoir de déclarer la guerre aux autres royaumes, de faire la paix, de diriger les actions de l'armée et de négocier et de ratifier les traités, les alliances et les accords internationaux.
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Aumaric C. Montrose
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l'amour est toujours un jeu à but lucratif
AUMARIC ✧ MAERYN


Les nerfs à vif, et à l'instar d'un tigre en cage, tu faisais les cent pas. La colère brillait encore dans ton regard, ce qui éloigna la plupart des habitants du château. Pourquoi ? Alors que le prince Aumaric avait toujours été certes espiègle, mais d'un calme olympien ? Inutile de poser la question. Tout le monde savait, aussi bien les nobles que les serviteurs de la maison Montrose. Tout le monde savait qu'une personne en particulier en était la cause, et avait réussit à atteindre l'héritier de la couronne ; le mettant par de même hors de lui. Une visiteuse. Une reine. Vassilissa Thornsfield. Elle le répugnait au point qu'il était presque prohibé de prononcer ce nom devant lui. Quel effet cela t'a donc fait Aumaric de la revoir après tant d'années ? Elle t'a mis le cœur en vrac, apportant confusion et colère avec elle. La diablesse était entrée dans ton esprit, saccageant tout sur son passage comme d'habitude. « Mon prince ... » Un homme ressemblant à un majordome tiré sur quatre épingles, te sortit des méandres qu'elle avait pu t'insuffler. Et fronçant le regard, tes yeux se voulurent menaçant quand tu lui fis face. « Donne moi une seule raison de ne pas t’encastrer dans ce mur Gaudric alors que j'avais spécialement demandé que l'on ne me dérange pas. » Loin d'être un « bon » Montrose, tu te laissais facilement emporter par tes sentiments. Impulsif, tu agissais avant de réfléchir ce qui te donnait encore des airs immatures alors que le monde attendait que tu puisses porter cette couronne dignement. Mais c'était plus fort que toi. Te contrôler avait toujours été un dur travail, et c'est sans doute le travail de toute une vie que tu avais à endosser.

« La princesse Thornsfield est arrivée. » Laquelle ? Il y en avait tellement ! Néanmoins, inutile de demander, tu te rappelas qui tu avais invité en ces lieux, et tu te mordillas la lèvre inférieure après un constat qui te laissa … Comment dire ? Perplexe ? Inquiet ? Catastrophé ? Oui catastrophé, c'est ce qui se rapprochait le plus de ton état. En effet, par expérience, tu savais qu'il était fort mal aisé de faire face à plusieurs Thornsfield à la fois, surtout, si l'un ou plusieurs d'entre eux étaient munit de lézard volant. Ce n'était jamais bon ! Toutefois, il y avait deux femmes de cette maison que tu ne voulais absolument pas voir ensemble, surtout dans 'ce' château précisément au risque de faire « tout feu, tout flamme » de Roseclair. Vassilissa et Maeryn. Plus qu'un nom, elles avaient une chose en commun : toi. Tu avais été promis à l'une d'elle il y des années de cela par ton père le Roi, tandis qu'aujourd'hui tu étais promis à l'autre, et ce, par ta propre volonté. Deux cousines se rencontrant dans un pays voisin n'avait rien de fâcheux, du moins en temps normal, or là, ça posait problème. L'une ne savait absolument pas que tu étais fiancé à l'autre. Et devais-tu préciser que ta belle-sœur, Maëlle était aussi une tête de dragon ? Il y en avait trop dans ce château ! « J'ai failli perdre un bras tout à l'heure … Là, je parie fort sur ma tête cette fois ... En bon parieur, je vais faire comme si je n'avais rien entendu, mais en bon fuyard, tu vas faire en sorte que la sorcière aille à la chasse ! Demande à Princesse Liora d'organiser ça, et dit lui ceci : la grenouille se meurt. Elle comprendra ! » Acquiesçant, il partit sans demander son reste, et toi, tu accourut rejoindre la belle.

Reprenant contenance, essayant de te calmer le mieux possible, tu finis par entrer dans la pièce, et tu la vis. Très belle femme aux yeux bleus ensorceleurs, tu lui offris un de tes plus beaux sourires. Il est vrai que tu n'avais aucun sentiment pour elle. Il était tout aussi vrai que tu ne l'avais approché que par intérêt, motivé par de sombres desseins. Néanmoins, tu voulais lui être agréable. Tu voulais qu'elle se sente bien avec toi. Qui sait ? Peut-être qu’un jour, Maeryn réussirait à réparer ce que sa cousine avait brisé ? Tu aimais à le croire, même si tu n'avais pas beaucoup d'espoir. En tout cas, tu ne reniais pas l'idée qu'un jour votre mariage soit heureux, et pas seulement dû à tes caprices vengeurs. Et quand elle t’aperçut, son sourire te donna du baume au cœur. Tu avais toujours apprécié la beauté quel qu’en soit sa forme. Et tu aimais plus particulièrement regarder la gente féminine, ce n'était pas un secret. Maeryn était sans doute une des plus belles femmes de ta connaissance, il était fut inévitable que tu la vois lors de ce bal. Effectivement, il fallait bien avouer que les femmes de sa maison étaient toutes fort charmantes, même plus. Ça t'arrachait la langue de l'avouer ! « Vous êtes toujours aussi ravissante, princesse ! » Faire bonne figure. Être à l'aise en société. Sauver les apparences. Complimenter les gens. Le tout était un art ; un art que la famille Montrose avait su manipuler avec minutie, et dont toi aussi, tu étais artiste. La colère avait beau être toujours là, faisant bouillonnais ton sang, rien, tu ne laissas transparaître. « J'espère que vous avez fait bon voyage ? » Tu t'approchas d'elle sans aucune gêne, implantant le marron de tes yeux, dans les siens.

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Mar 21 Juil - 0:25
Maeryn S. Thornsfield
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AUMARIC ✧ MAERYN



Le jeune homme lui rendit un sourire éclatant, ce qui rassura grandement la jeune femme. Visiblement il ne l’avait pas fait venir afin de l’expulser de sa vie et il ne semblait pas porteur de mauvaises nouvelles. Maeryn poussa un imperceptible soupir de soulagement, son cœur s’était remis à battre à un rythme normal, ce dernier s’étant emballé dès que le beau Montrose avait fait son apparition. Il semblait décontracté et tout à fait à sa place dans ce décor, contrairement à Maeryn qui ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle était  ridicule à adapter ses émotions aux actions du prince.
Elle avait toujours méprisé les femmes qui regardent les hommes avec des yeux de merlan frit, suspendues à leurs lèvres, des étoiles dans les yeux. Peut être que ce mépris venait du fait que l’amour était totalement étranger à Maeryn. Elle n’était effectivement jamais tombée amoureuse, étant toujours « Le vilain petit canard » vivant sans arrêt dans l’ombre de cette si puissante famille, elle était devenue presque transparente et de plus, elle ne cherchait pas à se mélanger aux autres.  
« Vous êtes toujours aussi ravissante, princesse ! »  La jeune femme haussa un sourcil. Pour sûr, ce jeune homme savait parler aux femmes, un peu trop peut-être. Maeryn pensa à cet instant qu’elle devra à l’avenir surveiller de près les fréquentations féminines de son fiancé, dès que leur mariage sera officialisé évidemment. Il ferait donc mieux de profiter de ces plaisirs fugaces avant que la jeune femme ne mette le nez là-dedans. Ce n’était pas le fait qu’il voit d’autres femmes qui la préoccupait tant que ça car pour le moment, cela ne la blessait pas plus que ça, mais ce qui l’importunait surtout c’était les quand-dira-t-on. Si il y a bien une chose qu’elle ne veut pas c’est être le sujet principal des commères du royaume, qui se feraient un plaisirs de commenter les déboires amoureuses du prince et de tourner en ridicule la fiancée cocue. Néanmoins, et cela Maeryn dût bien se l’avouer, ce commentaire manqua de lui faire monter le rouge aux joues, mais elle réussit heureusement à se concentrer suffisamment sur la commode à côté de la porte pour afficher un visage neutre.
« Je vous retourne le compliment très cher. » Elle sourit à son interlocuteur, faisant mine d’accepter le compliment comme si c’était au moins la centième fois qu’on lui faisait.  «J'espère que vous avez fait bon voyage ? » Dit-il en se rapprochant d'elle et en plantant son regard dans le sien. Maeryn faillit de nouveau rougir mais elle se força à soutenir le regard de son hôte. Elle était décidée à ne pas se laisser impressionnée par ses belles paroles, elle voulait donner l'illusion qu'elle avait parfaitement la situation en main, comme toujours. « J'ai fait un excellent voyage, je vous remercie. » Elle avait réussi à ne pas ciller. Elle ne savait pas si ce côté « femme forte » venait de faire son apparition, ou si elle l'avait toujours eu. En effet, elle n'avait jamais été confrontée à un homme qui se préoccupait d'elle. Lorsqu'un homme s'approchait des Thornsfield, il avait toute une liste de demoiselles puissantes et magnifiques à aller parler avant de poser les yeux sur Maeryn. Elle était la dernière de la liste, celle qui n'a pas grand-chose, la plus ordinaire. Avec ses fiançailles, elle avait le pouvoir de prendre sa revanche non seulement sur les Thornsfield au pouvoir, mais aussi de s'afficher au bras du célibataire le plus prisé du royaume, celui que personne n'a réussi à assagir.

« Puis-je vous demander si j'ai à craindre de cette entrevue avec votre famille ? Sont-ils méfiants envers moi ? » La jeune femme commença à jouer avec une de ses mèches de cheveux, se donnant un air innocent. Elle avait toujours été très douée pour se donner une allure chétive, ce qui avait toujours attisé de la compassion et de la sympathie de bien des gens. Après tout on ne l'appelait pas la « Pauvre Petite Princesse » pour rien. C'était tout ce que les gens retenaient d'elle en fin de compte, elle le savait. Non pas que cette image lui plaise absolument, mais elle était nécessaire à une certaine époque, pour que les critiques les plus vives soit évitées. En effet, qui aurait l'idée de blâmer une pauvre princesse pour laquelle la vie à été si injuste ? En réalité ce n'était qu'une façade, et la jeune femme se doutait bien qu'Aumaric l'avait percée à jour.
« Ou alors ont-ils simplement peur des Thornsfield ? Il faudra les rassurer, leur dire que je n'envisage pas de vous pousser dans les escaliers après notre mariage pour récupérer le trône pour moi seule. »
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Dernière édition par Maeryn S. Thornsfield le Ven 24 Juil - 17:46, édité 1 fois
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Mar 21 Juil - 15:34
Aumaric C. Montrose
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AUMARIC ✧ MAERYN


« J'ai fait un excellent voyage, je vous remercie. » Si la demoiselle t'avait laissé le souvenir d'une petite fille chétive, il n'en était désormais plus rien aujourd'hui. Elle avait gagné en assurance, ce qui te ravit, la trouvant plus conforme pour devenir reine. Chose que tu n'avais autrefois jamais imaginé venant d'elle. Te souvenant d'une enfant se faisant malmener par ses cousins, elle t'était toujours apparue sous ses plus mauvais attraits, au point qu'un jour, tu t'es même demandé si elle n'avait pas été une bâtarde, pour toi qui avait toujours vu les Thornsfield solides comme le roc ; et fier comme la montagne. « Je suis heureux de l'entendre. » Bien que sa venue soit tombée au mauvais moment avec la venue inopiné de sa cousine, tu étais heureux que Maeryn ait accepté de venir. Le chemin avait dû être rude pour la belle, et surtout très long, mais la princesse avait quand même accepté ta demande égoïste. Effectivement, il était de ton fait de la vouloir à ton bras pour discuter de ces fiançailles. Non seulement d'en converser entre vous, chose que vous n'aviez toujours pas faite, mais surtout d'en parler avec tes parents. Ton père avait finalement cédé après que tu lui ai mis les faits sous le nez, ils étaient donc temps qu'ils se rencontrent. De plus, également désireux de rendre les choses officielles en l'amenant à Roseclair, et que tout le monde puisse voir qu'enfin le prince héritier était accompagné, il était inévitable que la belle soit présente, long voyage ou pas. Cette promesse d'union te tenait très à cœur, tu y avais mis du tien voulant faire les choses bien. Rien de romantique là-dedans évidemment, tu n'avais pas eut le coup de foudre tant désiré par le peuple en la rencontrant. Tu avais eut un coup de génie par contre.

Maelyn était le centre de ton plan, le symbole de ta vengeance et celle qui allait mettre à mal la sorcière. Tu voulais engendrer des tortueuses marées dans son pays. Faire vaciller des cœurs. Et voir des larmes couler. Avait-elle conscience de tout ce qui te passait par la tête en la regardant ? Tu la soupçonnais d'être plus clairvoyante qu'elle ne le laissait paraître. Si tu savais jouer avec les apparences, elle était douée elle aussi, peut-être autant que toi. Tu avais su la cerner, et sous ses airs angéliques se cachaient une manipulatrice. Et tu ne savais pas encore si elle en avait vraiment conscience ou pas. Mais tu t'étais promis de répondre à cette question lors de son séjour ici. « Puis-je vous demander si j'ai à craindre de cette entrevue avec votre famille ? Sont-ils méfiants envers moi ? » Jouant avec une mèche de ses cheveux, tu en esquissas un sourire ironique. La pensant manipulatrice, elle ne faisait que confirmer ce que tu venais de cogiter dans tes pensées. Par ce geste, elle venait sans s'en rendre compte de répondre à ta question. Elle savait ce qu'elle faisait, et bien, même ! Et tu n'en fus, pas le moins du monde, offusqué. Au contraire, qu'elle ne soit pas si innocente qu'elle voulait le faire paraître te donner moins de scrupule en l'utilisant autant qu'elle allait le faire avec toi. Car tu le savais, tu n'étais pas idiot. Elle était là, répondant à tes courtoisies et à tes avances uniquement parce qu'un jour, tu allais être à la tête d'un royaume. Chose qu'elle avait perdu, jadis, il y a longtemps. En fait, c'était même mieux qu'elle soit fourbe. Ça vous faisait au moins un point commun, le seul peut-être qui allait vous rapprocher pour manigancer, comploter et conspirer.

« Ne le savez-vous pas ? Les Montrose ne sont pas connus pour être méfiants. N'ayez crainte ! Le Roi et la Reine sont des crèmes. » Tu essayas de la rassurer en étant le plus crédible possible dans tes propos, et ce fut très facile. Tu ne mentais pas. Le peuple du Val de Joly était ouvert d'esprit, la famille royale également. De plus, ta maison avait toujours entretenu une amitié certaine avec la maison des dragons. Maelyn ne pouvait recevoir qu'un bon accueil en venant ici. Il ne pouvait en être autrement. Lui prenant alors les mains en t'approchant d'elle, tu avais toujours été très tactile, et tu allais le devenir encore plus avec elle, voulant atteindre ton but le plus rapidement possible. Qu'elle tombe amoureuse de toi, ça n'en sera que plus crédible ! « Ou alors ont-ils simplement peur des Thornsfield ? Il faudra les rassurer, leur dire que je n'envisage pas de vous pousser dans les escaliers après notre mariage pour récupérer le trône pour moi seule. » Tu ne pues t'empêcher de rire à l'entente de ses dires. « Je vous arrête tout de suite. Mon père a toujours eut des liens étroits avec votre famille. Il vous sait douce et gentille … Du moins, lors de vos jeunes années. » Tes paroles étaient assez ambiguës, comme si implicitement, tu lui signalais qu'elle avait changé, qu'elle n'était plus la petite fille naïve et faible, et que tu le savais. Tu voulais voir comment elle allait réagir. Tu la testais. Ouvertement. Gardant ton sourire, tu lâchas doucement ses mains. Et tu repensas à cette époque révolue où vous tous, enfants royaux, jouiez ensemble. De cette époque, tu en gardais un bon souvenir. « Mais avant tout de chose, mettez-vous à votre aise ! Je vous ai fait préparer une chambre bien plus jolie que celle-ci. » Lui prenant de nouveau une main pour qu'elle te suive, tu sortis de la pièce, marchant dans les longs couloirs du palais sous les yeux ronds de plusieurs sujets.

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Sam 25 Juil - 0:33
Maeryn S. Thornsfield
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« Ne le savez-vous pas ? Les Montrose ne sont pas connus pour être méfiants. N'ayez crainte ! Le Roi et la Reine sont des crèmes. »  Effectivement elle le savait déjà. Les Montrose avaient une excellente réputation au sein des six royaumes, ils étaient décrits comme des êtres compréhensibles et justes. Mais la jeune femme se demandait si la donne n’avait pas changé en vue des récents événements. En effet ils auraient pût être farouchement opposés à ce mariage, et Maeryn l’aurait compris. Après la catastrophique première tentative de leur fils de se marier avec une Thornsfield, ils auraient pût refuser qu’il recommence, même si la partenaire avait été remplacée. Mais visiblement cela s’annonçait bien pour Maeryn.

« Je ne doutais pas de leur gentillesse, loin de là mais je voulais simplement avoir confirmation. » Elle savait que si elle arrivait à convaincre les souverains du Val de Joly du bien fondé de son union avec leur fils, il n’y aurait plus d’obstacles à leur mariage. Sauf si Vassilissa s’en mêle bien entendu, et Maeryn n’était pas assez bête pour penser qu’elle assistera à tout ça sans rien faire. C’était effectivement le plus gros problème auquel Aumaric et elle devraient faire face à l’avenir. Maeryn savait de quoi était capable Vassilissa quand elle était simplement agacée mais elle ne l’avait jamais vraiment vu à l’œuvre lorsqu’elle était blessée et folle de rage. Ce qui n’allait pas tarder à arriver. La jeune femme songea alors qu’elle avait eu tort de laisser May, sa dragonne, à Bramblesland pendant son voyage, la créature aurait été capable de défendre sa maîtresse si la Reine apprenait la grande nouvelle avant qu’elle soit rentrée. Rien ne vaut le feu pour combattre le feu, et sa très chère dragonne, bien qu’ayant été élevée par une personne sans aucun pouvoir magique, était extrêmement puissante. Sa maîtresse l’ayant dressée avec beaucoup d’application, May était une dragonne redoutable et loyale. Maeryn espérait que sa chère cousine n’apprendrait rien de fâcheux, et que cette dernière ne ferait pas le voyage Bramblesland-Val de Joly si c‘était le cas. La princesse se doutait bien que son petit numéro de victime ne l’aidera absolument pas si elle devait faire face à Vassilissa, la Reine n’aura aucun scrupule à la faire bruler vive. La jeune femme frémit à cette idée, elle se sentait parfois si vulnérable.

Il se rapprocha d’elle, lui prenant les mains avec douceur. Ce contact l’électrisa et fit battre son cœur beaucoup plus fort qu’à son habitude. Elle se maudissait intérieurement d’être aussi faible face à un homme, ce n’était pourtant pas dans son tempérament de se laisser séduire aussi facilement. Mais il faut bien avouer que le Prince a tout pour lui plaire : air désinvolte, sourire carnassier, allure de Bad boy et une couronne sur la tête. De plus, il était beau comme un dieu, ce qui ne gâchait rien.  « Je vous arrête tout de suite. Mon père a toujours eut des liens étroits avec votre famille. Il vous sait douce et gentille … Du moins, lors de vos jeunes années. » La princesse saisit tout de suite l'allusion à son enfance, et à son radical changement d'attitude depuis cette époque. Effectivement, au fil des années elle avait acquis un caractère bien plus Thornsfield-ien, s'identifiant à toutes les femmes de sa famille, dures comme les pierres et belles comme le jour.. Elle adressa alors un sourire entendu à son fiancé comme pour lui montrer qu'elle assumait parfaitement cette évolution. « Fort bien, mais il sera forcé de constater que je suis sensiblement moins fragile qu'autrefois. » Elle avait évolué en une personne plus affirmée et confiante, et elle n'était pas peu fière du résultat, une main de fer dans un gant de velours. Il lâcha doucement ses mains, faisant retrouver ses esprits à Maeryn immédiatement. Mais qu'elle genre de femme devenait-elle lorsqu'elle était à ses côtés ?

« Mais avant tout  chose, mettez-vous à votre aise ! Je vous ai fait préparer une chambre bien plus jolie que celle-ci. »  Cette chambre était déjà parfaite à tous les égards. Le mobilier était raffiné et sculpté dans un bois rare et précieux, les rideaux étaient faits dans un satin magnifique et même la poignée de la porte semblait valoir une fortune. « J'ai du mal à vous croire mais allons-y. » Tout ici respirait le luxe et le confort, la jeune femme aimait le côté confortable et très agréable de cette pièce, même si elle avait du mal avec le côté luxueux. Maeryn est quelqu'un d'assez simple, qui n'aime pas vraiment le fait de vivre entourée d'or et de merveilles, ce qui est un comble quand on sait à quel point elle aime le pouvoir ! Le jeune homme lui prit la main pour l'entrainer hors de la pièce, les affichant au vu et au su de tout le monde. Maeryn ne pût s'empêcher de rire en voyant les mines étonnées de tous les sujets et commis. Elle serra un peu plus fort la main d'Aumaric et le laissa l'entrainer on ne sait où.

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Mer 29 Juil - 10:39
Aumaric C. Montrose
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AUMARIC ✧ MAERYN


« J'ai du mal à vous croire, mais allons-y. » Le raffinement, la finesse, l’élégance ou encore le luxe caractérisait à merveille le pays du Val de Joly. Toujours plus gros, toujours plus beau. Si cette chambre qu'on lui avait attribuée était fort agréable, tu avais pris soin de faire bien mieux en lui offrant une chambre plus somptueuse encore. Après tout, Maeryn était une invitée de marque ; une princesse d'un pays allié, mais aussi, et surtout ta fiancée, celle qui allait devenir un jour Reine. Du moins, tu y travaillais. Ainsi, il avait été tout naturel que tu t'affaires personnellement à ce qu'elle soit le plus à l'aise durant son séjour, et ça n'a pas été très difficile, tu savais que les Thornsfield étaient toujours émerveillaient en venant à Roseclair étant peu habitué à votre mode de vie si particulier. Ainsi, tu l'escortas montrant à la vue de tous que vous étiez bel et bien ensemble, et ce, de manière plus intime que par le passé. Effectivement, jamais tu ne t'étais montré dans l'aile des chambres accompagnée d'une dame. Jamais. C'était donc une première, un scoop moyenâgeux, au point, qu'il ne fallut pas très longtemps pour que les gens de la Cour commence à parler … Ou plutôt à chuchoter, vous regardant fixement, toi et la belle demoiselle. La tenir par la main en lui apportant une attention toute particulière laissait entendre que Maeryn était plus qu'une amie d'enfance, peut-être une potentielle candidate pour devenir la femme qui allait – enfin - te tenir le bras par les liens sacrés du mariage. Et tu en rajoutas une couche, jouant toujours dans l'excès. Qu'ils vous regardent, qu'ils parlent. C'est ce que tu voulais. Que tout le royaume l'apprenne ! « Au Val, vous apprendrez qu'il y a toujours mieux, c'est ce qui fait la particularité de cette nation. » Prononças-tu, un sourire ornant toujours ton visage. Déposant sa main sur ton bras pour qu'elle s'y appuie, tu avais le désir d'offrir un conte de fées à la jolie dame. Nul besoin de sentiment dans ce merveilleux tableau.

Saluant de quelques courbettes les hauts dignitaires que tu croisais, prince héritier oblige, tu arrivas enfin devant la bonne chambre. Et par la porte, il fut aisé de deviner que vous aviez changé d'aile, pour des appartements encore plus opulents, et plus majestueux. Des appartements royaux. Faites d'un bois noble et orné de dorure, une servante vous ouvrit la porte, et tu la remercias poliment d'un sourire charmeur. Sourire aux femmes en toute circonstance voilà une devise qui te sied à ravir ! Bien que la servante soit plus qu'une simple femme, lui ayant fait la conversation sur l'oreiller pas plus tard que la veille. Il fallait bien la remercier pour tous les efforts accomplis en préparant la chambre, n'est-ce pas ? Il aurait été impoli d'être ingrat. Laissant alors entrer Maeryn en premier pour qu'elle puisse découvrir ses appartements, tu lui emboîtas le pas, refermant la porte sur le nez de la servante certainement dépitée. Une nuit. Tu ne donnais qu'une seule et unique nuit. Rien de moins, rien de plus. « Alors ? Ai-je été trop présomptueux ? » Sourire taquin, aucune teinte dans ta voix ne montra que tu doutais. Tu étais sûr de toi. La chambre – ou plutôt la suite - était divisée en plusieurs pièces. Toutes richement décoré, rien ne fut laissé au hasard. Chaque détail ne fut que délicatesse et raffinement, montrant avec pertinence en portant les couleurs de la maison Montrose, que dans cette famille, l'argent coulait à flot. Puis posant tes mains sur les épaules de la jeune femme, tu la guidas dans une pièce adjacente au petit séjour, la faisant entrer dans un salon où se trouvait une table. Table où se trouvait plusieurs mets.

Installant alors la princesse en lui tirant une chaise, - tu jouais décidément le grand jeu, n’étant d'ordinaire et d'aucune façon gentleman -, tu t'installas en face d'elle. Assit d'une manière nonchalante, avachis sur ta chaise, bras sur le dossier - tu n'avais rien du prince tiré à quatre épingles que tu aurais dû être de par ton éducation très stricte. Dans ta façon de te comportais, on distinguait quel genre de prince tu étais, et quel genre de roi tu allais être. « C'est ridiculement opulent, je vous l'accorde. » Tu aimais cette façon de vivre, ayant toujours baigné dans ce monde d'or et de richesse. Néanmoins, grâce à tes nombreux voyages et certaines de tes fréquentations, tu avais su te contenter de moins, et d'apprécier ce mode de vie beaucoup moins luxueux. Ainsi, tu aimais parfois te moquer de cette vie si royale que tu t'es vu offrir de par ton sang et ton rang ; bien que tu l'appréciais toujours autant. « Mais entrons dans le vif du sujet. Le Roi et la Reine savent. Un de mes frères également … Enfin, je suppose qu'avec la scène que je leur ai offerte tout à l'heure, tout le palais est au courant, ou du moins a des doutes maintenant ... » Espérons que ça n'ait pas atterri dans les oreilles du dragon. Prenant la théière, tu versas le thé. Les gens qui te fréquentaient, savaient à quel point tu aimais le thé et les pâtisseries. Pour rien au monde, tu n'aurais raté l'occasion de déguster ta friandise de l'après-midi tel l'enfant qui ne ratait jamais son goûter. « Avez-vous quelques obligeances pour l'organisation ? » Jamais tu n'avais encore véritablement abordé le sujet du mariage. C'était barbant, surtout pour un homme qui n'en avait cure du mariage, mais il fallait bien le faire malheureusement.
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Lun 17 Aoû - 1:28
Maeryn S. Thornsfield
we can reign like the kings & queens of better yesterdays
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ARRIVÉE DANS LE NORD : 20/07/2015
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Maeryn S. Thornsfield
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qui veut tout pouvoir doit oser tout enfreindre..

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AUMARIC ✧ MAERYN


« Au Val, vous apprendrez qu'il y a toujours mieux, c'est ce qui fait la particularité de cette nation. » L'orgueil d'Aumaric fit sourire la princesse. En effet elle n'avait jamais connu  de royaume où l'apparence des lieux était si soignée et si majestueuse. Dans son propre château, la rigueur et la simplicité étaient de mise. On ne se souciait pas de rendre le palais chaleureux ou accueillant, on préférait le rendre intimident. La majorité des chambres royales à Bramblesland étaient richement décorées certes, mais dégageaient une ambiance glaciale et austère. La couleur prédominante du blason familial de la jeune femme était le vert, c'est donc en toute logique que ce soit la couleur qui domine au palais royal. Une couleur froide et  hostile, qui ne fait qu'accentuer la dureté du lieu. Maeryn ne se plaignait pas d'une telle décoration, la simplicité avait toujours été son maitre-mot, mais lorsque que vous mettiez les pieds au Val de Joly, toute cette élégance et cette opulence vous en mettaient immédiatement plein les yeux. Vous ne pouviez à cet instant que contempler avec des yeux ahuris le travail monstrueux qu'il avait fallu accomplir pour rendre ce château aussi somptueux. Et la jeune femme n'avait pas fait exception à la règle. Tout l'émerveillait depuis qu'elle avait posé ses bagages dans ce royaume. Des draperies au mobilier, il émanait un semblant de perfection dans tout ce qui constituait ce pays. Mais Bramblesland n’avait rien à envier à son voisin du côté de la perfection, mis à part le fait que la beauté du Val de Joly n’était pas artificielle, ce qui n’était pas le cas du premier. Au bout d’un certain temps, après avoir croisé de multiples regards, dans le meilleur des cas étonnés et dans le pire, haineux, le jeune couple arriva enfin à la suite royale. Maeryn n’avait jamais vu de chambre aussi jolie. Enfin, le terme « chambre » ne rendait pas tout à fait hommage à la beauté du lieu, le terme « palace miniature » serait plus approprié. La suite contenait d’innombrables tableaux faits par les plus grands peintres des six royaumes, ayant pour sujet tantôt des natures mortes et tantôt le portrait d’ancêtres prestigieux des Montrose. On pouvait même apercevoir une huile sur toile représentant la rose caractéristique de la famille royale sous sa coupe en cristal.  Du reste, un lit colossal dominait le centre de la pièce. Tout  dans ce lit rappelait le luxe et le raffinement : les édredons dorés et rouges ; le cadre noir du lit, sculpté dans un fer forgé compliqué ; les roses de métal qui s’enroulaient en rameaux alambiqués le long des quatre montants avant de former un dais végétal.  « Alors ? Ai-je été trop présomptueux ? » « Absolument pas, vous avez au contraire, été on ne peut plus proche de la vérité, cette suite est d’une beauté à couper le souffle. » Lorsque le jeune homme posa ses mains sur les épaules de la princesse, cette dernière ne pût réprimer un frisson, elle n’avait pas l’habitude d’être tactile avec les hommes Non que cette proximité ne lui déplaise, au contraire, mais il lui fallait un temps d'adaptation avant de profiter d'un tel contact. Il la conduit jusqu'à la pièce voisine, qui se révéla être tout aussi somptueuse que le séjour qu'ils venaient de quitter.  Il la poussa doucement vers une table qui croulait sous les différentes pâtisseries et viennoiseries. La gourmandise avait beau être un vice, Maeryn salivait déjà, impatiente de goûter à tous ces mets plus appétissants les uns que les autres. En parfait gentlemen, son fiancé lui tira une chaise afin qu'elle s'asseye. «C'est ridiculement opulent, je vous l'accorde. » . Le comportement du jeune homme était de plus en plus étonnant, et était à l'opposé total des différentes rumeurs qui circulaient à son sujet au royaume. On décrivait le prince sans aucune once de considération pour les femmes sitôt le matin arrivé, le qualifiant parfois de machiste et de profiteur.  Et c'était un Aumaric gracieux et extrêmement respectueux qui était assis en face de Maeryn en cet instant. [color:82fa=#006600]« Ridicule n'est pas exactement le mot que j'aurais employé pour qualifier cet endroit. Ce qui est ridicule en revanche c'est que tout ça me soit destiné, vous n'auriez pas dû. » Peut être alors que les commérages n'étaient que ça ? De simples histoires de bonnes femmes. L'avenir le dira mais la princesse avait du mal à imaginer le jeune homme comme étant égoïste lorsqu'il venait de lui attribuer une si somptueuse suite à elle seule. « Mais entrons dans le vif du sujet. Reprit-il.  Le Roi et la Reine savent. Un de mes frères également … Enfin, je suppose qu'avec la scène que je leur ai offerte tout à l'heure, tout le palais est au courant, ou du moins à des doutes maintenant ... » C'était le moins qu'on puisse dire. La jeune femme était quasiment certaine qu'à l'heure actuelle tout le château était au courant, les membres du personnel parlant beaucoup entre eux. « Pour ma part, je n'ai rien révélé à qui que ce soit pour l'instant. Vous comprendrez ma réticence à avertir l'intégralité de ma famille de cette union. Je n'ai même pas pris le risque d'en parler à mes frères et sœurs, ni à ma mère, de peur que cela s'ébruite, je pensais le faire dès mon retour à Bramblesland. »

Il serait en effet plus sage d'attendre le plus longtemps possible avant d'en informer Vassilissa, même si tôt ou tard, elle serait au courant. Aumaric servi une tasse de thé à la jeune femme, une boisson dont elle raffolait terriblement, elle aurait pût en boire des litres et des litres, avec évidemment une bonne dose de lait et deux sucres. C'était comme ça que le thé était le plus savoureux à son sens. Maeryn dût aussi se contenir de bondir sur les pâtisseries, politesse oblige. Il était mal élevé de se servir avant son hôte, alors soit, elle patienterait, bien que ce ne fût pas l'envie de tout dévorer qui manquait. Elle avait toujours été d'une gourmandise sans pareil, et elle avait eu vent que le prince partageait ce péché également. « Avez-vous quelques obligeances pour l'organisation ? » « En vérité pas la moindre, je ne serais pas compliquée sur ce sujet. Tout ce que je souhaite c'est que les noces soient célébrées sans aucun incident diplomatique ce qui, malheureusement, n'est pas une chose sur laquelle nous pouvons influencer. » Effectivement, si la Reine de Bramblesland décidait de nous brûler vifs tous les deux dès qu'elle apprendrait nos épousailles ou si tout cela déclenchait on ne sait quel conflit entre les royaumes, ce serait quelque peu gênant. La princesse but une tasse de son thé fumant. Tout simplement délicieux. « Et vous ? Préféreriez-vous qu’il soit organisé en grandes pompes ou plutôt qu’il reste dans la plus stricte intimité ? Même si j’imagine que le peuple voudra sans doute assister à la cérémonie du mariage de leur prince héritier. »



HORS RP: je suis vraiment désolée de l'attente, mais je n'ai pas encore internet dans mon nouveau chez-moi  silent Je me connecte avec mon portable mais pour RP c'est pas l'idéal, alors là j'ai écrit le RP de mon ordi et je l'ai posté depuis l'ordinateur d'un ami avec une clé USB  .  What a Face   Je suis vraiment désolée encore une fois, ce n'est même pas légal de faire attendre aussi longtemps, surtout que j'aurais internet pour de bon seulement le 28 août, donc je risque de prendre encore du retard.  Sad  Excuse-moi mille fois, je voulais vraiment revenir après mon déménagement mais les événements sont contre moi  I love you (encore désolée)
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Mer 19 Aoû - 9:28
Aumaric C. Montrose
ET TA DÉBAUCHE NE LEURRE QU’UN INSTANT TON DÉSESPOIR CACHÉ.
ET TA DÉBAUCHE NE LEURRE QU’UN INSTANT TON DÉSESPOIR CACHÉ.
ARRIVÉE DANS LE NORD : 14/07/2015
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FONCTION : Tu es le prince héritier de Val de Joly, celui qui héritera de tout par le biais de ton père. Tu as été élevé dans ce but, et à ce jour, tu as reçu le pouvoir de déclarer la guerre aux autres royaumes, de faire la paix, de diriger les actions de l'armée et de négocier et de ratifier les traités, les alliances et les accords internationaux.
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Aumaric C. Montrose
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« Absolument pas, vous avez au contraire, été, on ne peut plus, proche de la vérité, cette suite est d’une beauté à couper le souffle. » Un rictus naquit sur tes lèvres, un rictus fier et indomptable. Indomptable parce que tu ne pliais point. Et fier parce que tous tes efforts ne furent pas vains. Effectivement, tu y avais mis du tien pour accueillir la princesse de Bramlesland, au point que ce fut la première fois ; après le désastre 'Vassilissa' ; qu'on ait pu témoigner de ton si grand intérêt pour une demoiselle. Tu avais par ailleurs habitué les gens à te voir comme un goujat, un renard rusé en quête inlassable de jolies conquêtes sans pour autant user des bonnes convenances, et autres flatteries en tous genre pour faire rougir les dames. Alors que tu puisses entreprendre une relation d'une manière tout à fait différente était en soit très surprenant pour le peuple du Val de Joly. Peut-être était-ce enfin la bonne ? Peut-être étais-tu devenu plus sérieux pour choisir la future Reine du pays ? Tu savais que les gens se posaient ce genre de question, et tu voulais qu'ils le pensent sincèrement en bon manipulateur. Tu mettais avec soin les pions en place pour que ça paraisse 'vrai' et 'naturel'. Tu diffusais les rumeurs, et là, tu ne faisais que les confirmer en te pavanant devant le peuple et la Cour, au bras de celle qu tu avais choisi. Peut-être te déciderais-tu même à chanter des chansons dégoulinant de guimauve pour que ça paraisse encore plus réel ? Tu étais effectivement prêt à tout pour toucher au but.

La regardant alors, tu acquiesças de quelques mouvements de tête, signe que tu étais ravi de l'entendre ; jugeant bon de ne rien dire d'autre. Puis après que tu l'aies impressionné en lui faisant visiter les appartements où elle allait vivre durant son séjour, tu l'as prit délicatement par les épaules pour la guider vers le petit salon qui allait être le sien ; pour que vous puissiez déguster quelques spécialités du pays tout en discutant. Dans tout Enarya, il était d'usage à ce qu'on t'offre des pâtisseries et autres sucreries. C'était la meilleure technique pour t'approcher et surtout attirer ton attention, si par malheur, la personne était munit d'une barbe, et d'un 'paquet' entre les jambes. Alors oui, tu étais honteusement gourmand, et tu ne t'en étais jamais caché. « Ridicule n'est pas exactement le mot que j'aurais employé pour qualifier cet endroit. Ce qui est ridicule en revanche, c'est que tout ça me soit destiné, vous n'auriez pas dû. » Tout en versant le thé qui diffusa une agréable odeur de jonquille dans toute la pièce, tu esquissas un énième sourire. Et tu pus constater de vos différents culturels, venant tous deux de nation différente. Si pour elle tout était 'démesuré', pour toi tout était, on ne peut plus, normal. Maeryn n'avait encore rien vu, tes sœurs vivant dans une plus grande opulence encore. « Vous le méritez. Vous n'êtes pas n'importe quelle invitée. » Et tu le pensais. Non seulement Princesse de sang, mais peut-être futur Reine du Val de Joly, ta Reine en l’occurrence. Ce n'était pas n'importe qui en somme, et elle allait devoir s'habituer à ce traitement de faveur, si un jour, elle comptait sérieusement s’asseoir sur le trône des roses avec toi. « Pour ma part, je n'ai rien révélé à qui que ce soit pour l'instant. Vous comprendrez ma réticence à avertir l'intégralité de ma famille de cette union. Je n'ai même pas pris le risque d'en parler à mes frères et sœurs, ni à ma mère, de peur que cela s'ébruite, je pensais le faire dès mon retour à Bramblesland. » Tu n'étais pas surpris parce qu'elle venait de te dire. Un problème de taille se dressait devant votre union, un gros problème : Vassilissa. Et tu savais que si elle l'apprenait bien des malheurs allaient arriver … Or, tu voulais qu'elle l'apprenne justement, mais de la manière dont tu le souhaitais. Tout avait était planifié dans ce but. Tu voulais qu'elle souffre, qu'elle ait mal autant qu'elle t'en avait fait par le passé, et tu étais prêt à user de tous les stratagèmes pour toucher au but ; même à utiliser Maeryn. Ce n'était pas correct, tu le savais. Néanmoins, tu allais le faire quand même, la sachant aussi manipulatrice que toi. Le Prince charmant n'était qu'une jolie couverture, au plus on creusait sous cette carapace de perfection, au plus on y découvrait la bête ; laide et vicieuse à souhait. « Je comprends, et j'en suis désolé. Je vous ai mis dans une position des plus inconfortables … Mais rassurez-vous, je prendrais mes responsabilités. Nous ferons face à cette situation à deux. » Dis-tu.

Alors acquiesçant de nouveau tout en portant cette tasse fumante à tes lèvres, ton palais apprécia grandement le breuvage qu'elle contenait. Si tu ne jurais que par le vin et la gnôle, tu appréciais également le thé et les infusions qui s'accompagnaient très bien avec les gâteaux que tu aimais dévorer. Puis, tu dérivas sur les exigences de la Princesse. Un mariage se faisait à deux, et tu savais que les mœurs faisaient rêver les dames lorsqu'elles se mariaient. Tu savais qu'elles ne voyaient pas le mariage de la même manière que les hommes, et que bien souvent, elles avaient certaines espérances bien précises en tête. « En vérité pas la moindre, je ne serais pas compliquée sur ce sujet. Tout ce que je souhaite, c'est que les noces soient célébrées sans aucun incident diplomatique ce qui, malheureusement, n'est pas une chose sur laquelle nous pouvons influencer. » Tu retenu un rire. Effectivement, Maeryn avait raison. N'était-ce pas là un euphémisme que de le dire d'ailleurs ? Égoïstement, tu te fichais bien de provoquer un incident diplomatique en l'épousant. De toute manière, tu savais que 'cette femme' aurait les pieds et les mains liées ne pouvant déclarer une guerre comme on déclarait au monde entier avoir le ventre vide. Bramlesland et Val de Joly avaient des liens trop étroits, sans compter le mariage de ton frère et de cette harpie qui lui servait de femme, qui en l’occurrence maintenait la paix entre vos maisons.

« Et vous ? Préféreriez-vous qu’il soit organisé en grande pompe ou plutôt qu’il reste dans la plus stricte intimité ? Même si j’imagine que le peuple voudra sans doute assister à la cérémonie du mariage de leur prince héritier. » Tout en l'écoutant, tu te saisis d'une fourchette d'argent et coupas soigneusement un morceau de cette pâtisserie aux fruits qui te faisait de l’œil depuis votre arrivée dans le salon. Et tu en dégustas toutes les saveurs avec appétit. « Je veux que ce soit l’événement de l'année, celui dont on parlera encore dans dix ans. » Tu voulais que ce mariage fasse écho à travers tout le continent, et que tout le monde soit au courant de la nouvelle. Tu as toujours eut les yeux plus gros que le ventre, et tu n'as jamais fait les choses à moitié. De plus, comme elle l'avait souligné, tu étais le Prince Héritier celui qui ferait de sa future épouse la Reine. Il était donc légitime que ce mariage soit organisé en grande pompe, c'était tout l'intérêt. « Mais ne croyez-vous pas qu'il serait plus judicieux à ce que vous restiez ici avant et après l’annonce à votre famille ? J'ai bien peur que Bramlesland devienne … Dangereux, si vous voyez ce que je veux dire. » Dis-tu le sourire aux lèvres. Tu étais amusé par la situation apparemment …

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